dimanche 10 juillet 2011

L'indépendance a été caractérisée par l'indifférence et l'ingratitude des hommes politiques

Radio Dounia web:Un grand Djaliko a été organisé  à Marseille, que pensez-vous de cette initiative ?

Msa Ali Djamal: Ce Djaliko géant s’inscrit dans un désir d’un monde qui se veut rappel du passé, mais à mi-chemin entre Guigoz et Soumbi. C'est-à-dire que par ce spectacle, la jeunesse s’affirme. La jeunesse se réconcilie  avec son héritage. Ce n’était pas un spectacle d’une jeunesse décrite sous la plume de Souef Elbadawi rongée par la passivité,  la démission et l‘engorgement,  mais  c'était un spectacle d’une jeunesse dynamique, une jeunesse engagée et une jeunesse affirmée. Une jeunesse qui s’approprie la politique  et tente par le passé de porter l’héritage, de marquer le respect aux morts,  d’exprimer le souci de la transmission. Ces jeunes voulaient dire enfin  la fierté de leur pays, disons la beauté et l'éclat d’être indépendants.