Radio Dounia web:Un grand Djaliko a été organisé à Marseille, que pensez-vous de cette initiative ?
Msa Ali Djamal: Ce Djaliko géant s’inscrit dans un désir d’un monde qui se veut rappel du passé, mais à mi-chemin entre Guigoz et Soumbi. C'est-à-dire que par ce spectacle, la jeunesse s’affirme. La jeunesse se réconcilie avec son héritage. Ce n’était pas un spectacle d’une jeunesse décrite sous la plume de Souef Elbadawi rongée par la passivité, la démission et l‘engorgement, mais c'était un spectacle d’une jeunesse dynamique, une jeunesse engagée et une jeunesse affirmée. Une jeunesse qui s’approprie la politique et tente par le passé de porter l’héritage, de marquer le respect aux morts, d’exprimer le souci de la transmission. Ces jeunes voulaient dire enfin la fierté de leur pays, disons la beauté et l'éclat d’être indépendants.