samedi 30 janvier 2010

«Pour ces législateurs frondeurs, il n' y a qu'un seul choix, la révocation ou la demande du pardon.»

Un triste événement s'est déroulé le 10 juin à Hamraba, au palais du peuple. La délégation des législateurs anjouanais ont fait défection. Pour qui entendre cette malheureuse incidence, il n'y aurait qu'une seule motivation. Un projet de loi n'aurait pas été accueilli favorablement, et pour ces législateurs, la défection est une forme mesurée de manifester leur mécontentement, en signe donc de protestation.

Que se passera t-il en cas de crise?



Sociologue, Msa Ali Djamal dont ses études portent sur le dévoilement des mécanismes de domination et de la violence symbolique inspirées par la sociologie critique bourdieusienne, nous livre dans cet entretien une analyse sur la situation politique mouvementée qui prévaut aux Comores actuellement. En passant par des explications du vote de décembre dernier, il énonce à travers la notion de « rétrécissement de l'arène politique » forgé par le politiste Juan Linz « un scenario désastreux possible et de probable perduration de l'ordre politique comorien en cas de crise politique. Propos recueillis par Hamidou Saïd Ali, politiste